Le sénateur mahorais Saïd Omar Oili s’offusque que la direction générale de l’aviation civile ait pu confirmer aux élus mahorais, ce lundi, le choix de Bouyouni pour accueillir le projet de piste longue. Le sénateur, qui défend un maintien à Pamandzi, rappelle que ni le ministère des Transports dans un courrier du 6 mars, ni le président de la Commission nationale du débat public n’ont démontré que la concertation avait pris fin. “Un communiqué des scientifiques du 12 décembre 2024, à la suite d’une réunion de travail conduite par le sénateur, apportait une contradiction étayée aux arguments de la DGAC sur les risques liés au volcan Fani Maoré. Selon ces experts, “la probabilité d’une nouvelle éruption d’une telle ampleur est évaluée au minimum à 0,008% sur les 100 ans à venir””, rappelle l’ex-maire de Dzaoudzi-Labattoir. Rappelant que la piste actuelle pourrait ne plus être opérationnelle toute l’année à partir de 2035, il “invite les services de l’État à reprendre la concertation imposée par les textes et à transmettre en toute transparence les études sur les deux projets”.
Mayotte Hebdo vise à contribuer au développement harmonieux de Mayotte en informant la population et en créant du lien social. Mayotte Hebdo valorise les acteurs locaux et les initiatives positives dans les domaines culturel, sportif, social et économique et donne la parole à toutes les sensibilités, permettant à chacun de s'exprimer et d'enrichir la compréhension collective. Cette philosophie constitue la raison d'être de Mayotte Hebdo.