Neuf ans après l’agression d’une collaboratrice de Me Sylvie Senin, une avocate qui disposait d’un cabinet dans les Hauts Vallons à Mamoudzou, Théophane Narayanin, dit « Guito », ses quatre hommes de mains présumés et l’avocat Saïd Larifou connaîtront-ils leur sort judiciaire ? L’affaire, au rôle de l’audience du tribunal correctionnel de Mamoudzou ce jeudi, a été – une nouvelle fois – renvoyée, sur décision du tribunal. Deux des prévenus, l’avocat Saïd Larifou et un des hommes de main, n’auraient pas reçu leurs citations à comparaître devant le tribunal.
« C’est une dame qui était bien ici, qui travaillait dans un bon cabinet. Il faut désormais juger les personnes qui sont responsables de cette agression », fait valoir, avec un air découragé, l’avocat Me Soumetui Andjilani, en charge de la défense de la collaboratrice agressée. Cette dernière exerce désormais à Millau, dans l’hexagone.
L’affaire devrait donc finalement être jugée les 1er et 2 octobre 2024, deux journées spécialement consacrées à ce dossier volumineux dans lequel une quinzaine d’avocats vont plaider. Saïd Larifou, l’avocat réunionnais poursuivi pour « subornation de témoins » et Théophane Narayanin, le commanditaire présumé, sont d’ici là maintenus sous contrôle judiciaire. « Même si les faits sont anciens les interdictions de contact avec les victimes sont encore utiles », a souligné le substitut du procureur jeudi.
Plus d’informations dans le Flash infos du 1er mars
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