Ce 17 décembre 2021, un membre de notre rédaction a été exclu sans ménagement du pôle presse chargé de suivre la campagne de Marine le Pen à Mayotte. Après deux jours de travail sans encombre, notre journaliste Cyril Castelliti s’est vu contraint d’interrompre ses activités. L’équipe de Mayotte Hebdo dénonce ce traitement qui menace la liberté d’informer sur le territoire.
Il lui est reproché d’être « en lien avec la mouvance antifa aux Comores ». Une accusation ridicule et fallacieuse. Cyril Castelliti et son collègue photoreporter Louis Witter ont été arrêtés arbitrairement aux Comores en avril 2019 alors qu’ils effectuaient leur travail de journalistes pour plusieurs médias (National Geographic, Vice News, l’Humanité, Komitid, Les Inrocks…). RSF avait alors manifesté son soutien
Le travail effectué par ce journaliste au sein de notre rédaction depuis 2018 n’a jamais fait l’objet d’un tel traitement. Sa carrière en tant que journaliste indépendant depuis 6 ans témoigne de son sérieux (Libération, Le Monde, TF1, La Provence, La Voix du Nord, Reporterre, Mayotte la 1ère….) Déjà ciblé par une campagne de harcèlement menée par l’extrême droite en 2017 pour des prétextes similaires, ce journaliste n’a pas relâché son investissement et continue son travail avec rigueur.
Mayotte Hebdo informe la population mahoraise depuis plus de 20 ans.
Son équipe condamne cet événement et apporte son soutien à tous les journalistes
au service d’une information de qualité sur le territoire.
Mayotte Hebdo vise à contribuer au développement harmonieux de Mayotte en informant la population et en créant du lien social. Mayotte Hebdo valorise les acteurs locaux et les initiatives positives dans les domaines culturel, sportif, social et économique et donne la parole à toutes les sensibilités, permettant à chacun de s'exprimer et d'enrichir la compréhension collective. Cette philosophie constitue la raison d'être de Mayotte Hebdo.