Les Forces vives condamnent les barrages clandestins

Ce 1er février, les forces vives de Mayotte ont sonné l’alarme sur la situation de plus en plus préoccupante liée à la montée de l’insécurité dans l’île. Elles ont déclaré dans un communiqué que « des délinquants ont créé leurs propres barrages, profitant de la situation actuelle pour racketter la population ». Ça a été notamment le cas à Passamaïnty, Tsararano ou Koungou.

Afin de clarifier la situation, les Forces vives ont pris l’initiative de publier la liste des barrages tenus par le mouvement. Les points de blocage signalés sont au nord sont Mtsahara, Bandraboua, Dzoumogné, Kangani, Koungou et Mtsangamouji. Pour le centre de l’île : Combani, Tsingoni, Miréréni, Passamainty, Coconi, Tsararano et Chiconi. Bandrélé et Chirongui sont les seuls du sud de Mayotte.

La tension a atteint un point critique à la suite de la tentative du préfet de Mayotte, Thierry Suquet, d’ouvrir les barrages tenus par les collectifs et des riverains regroupés sous le nom des Forces vives de Mayotte. Le vendredi 26 janvier, le préfet de Mayotte a émis un appel pressant en faveur de la levée immédiate des barrages, tout en exprimant le désir d’une collaboration du collectif des citoyens de Mayotte 2018. Ce n’est toujours pas le cas, plusieurs axes routiers étant bloqués. Face à cette situation, les Forces vives appellent à la vigilance et à l’unité pour faire face aux défis croissants liés à l’insécurité.

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