Plusieurs dizaines de soignants se sont rassemblés ce mercredi matin près du centre de soins Jacaranda, alors que leurs délégués syndicaux s’entretenaient avec les partenaires sociaux à la préfecture, non loin de là. Le personnel du centre hospitalier de Mayotte (CHM) a en effet exercé son droit de retrait suite à l’attaque d’un de leur bus ce mardi, qui a fait quatre blessés. « La revendication, c’est : de la sécurité pour pouvoir soigner », affirme Fatima Abdallah, la déléguée du personnel Cfdt. Quelques instants plus tard, au sortir des négociations, Anli Rigotard, membre de la F3CST (formation spécialisée en matière de santé, sécurité et conditions de travail) de l’hôpital et affilié Cfdt, annonce à l’assemblée le maintien du droit de retrait de l’ensemble des agents du CHM, « le temps de constater la mise en place des mesures annoncées par les partenaires sociaux ». Le droit de retrait pourrait donc être levé dans les prochains jours. A toutefois été convenu le maintien d’une permanence de soins dans les hôpitaux périphériques de Kahani, Mramadoudou et en Petite-Terre, précise le syndicaliste. Celui de Dzoumogné, attaqué en fin de semaine dernière par une bande de délinquants, reste lui fermé jusqu’à nouvel ordre.
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