Marqué par des rixes, la semaine dernière, le lycée de Dembéni situé à Tsararano voit une partie de son personnel toujours en grève pour réclamer davantage de sécurité. Selon le rectorat de Mayotte, « à ce jour (N.D.L.R. ce jeudi), 11.7% des enseignants sont considérés comme grévistes, la situation dans ce lycée ne rentrant pas dans les critères juridiques d’un droit de retrait ». Afin de trouver une solution, le cabinet « s’est engagé à fournir en fin de semaine un échéancier des travaux et améliorations à venir. Le recteur et ses équipes travaillent activement pour retrouver la sérénité nécessaire dans l’intérêt des élèves et des personnels de l’académie ».
Au collège de Majicavo-Lamir, c’est également une grève qui pourrait commencer, le mardi 24 septembre. Trois syndicats ont, en effet, déposé un préavis. Les SGEN-CFDT et SUD dénoncent « un déficit de communication de la direction », « une intimidation du personnel et de la discrimination selon les statuts des agents, un manque de considération et une infantilisation du personnel » et des pratiques de ressources humaines « ne respectant pas le cadre légal ». Le rectorat note qu’il n’y a pas de consensus pour ce mouvement, le Snes-FSU et le SE-Unsa se seraient désolidarisés, le deuxième étant pourtant annoncé comme gréviste. « La CGT n’appelle pas non plus à la grève. »
Concernant « le déficit de communication », Jacques Mikulovic dit « s’étonner de cette accusation ». Le recteur rapporte que Narima Chaiche, la principale du collège, a invité l’ensemble des représentants syndicaux à une réunion qui s’est tenue le 10 septembre, mais que le représentant du SGEN « a refusé de participer contrairement à ses homologues de la CGT et du Snes ». Un nouveau rendez-vous avec les syndicats serait fixé « dans une dizaine de jours ». En outre, sur le problème de ressources humaines, il n’y aurait « aucun remontée précise » du SGEN.
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