La confédération française démocratique du travail (CFDT) du centre hospitalier de Mayotte a adressé à son nouveau directeur, Jean-Mathieu Defour, un courrier pour l’alerter sur les relations compliquées qu’elle entretient avec la direction des ressources humaines du CHM. « Nous vous avons expliqué, démontré que la plupart des maux du CHM ont un rapport direct avec les agissements du responsable de recrutement en collaboration avec le directeur des ressources humaines », est-il écrit dans un courrier daté de ce lundi 22 août. Des mesures discriminatoires leur sont ainsi reprochées.

Une liste avec sept griefs est détaillée, comprenant par exemple « le refus de la DRH de payer la totalité des heures supplémentaires des agents (de 2017 à nos jours) en allant délibérément supprimé l’affichage des heures dues dans les plannings » ou encore « des fermetures de services sans l’avis des instances » par le DRH en tant que président du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT).

Le syndicat enfonce le clou ensuite : « Les dégâts moraux et troubles psychosociaux constatés au CHM sont majoritairement causés par la politique du DRH et de son responsable de recrutement. Cela nous interpelle et nous alarme sérieusement quant au devenir de cet établissement dans les mois et les années à venir. » Il prévient que si aucune solution n’est trouvée dans un délai très court, « des mouvements sociaux sont à prévoir dès septembre 2022 ».