Dans la seconde moitié du XIXème siècle, les plantations de canne à sucre, la création d’une quinzaine d’usines sucrières et l’immigration d’environ 4.000 travailleurs engagés ont marqué Mayotte de leur empreinte, mais cette histoire est aujourd’hui largement ignorée de la mémoire collective. À l’occasion des Journées européennes du patrimoine, les Naturalistes environnement et patrimoine de Mayotte reviennent sur cette période avec deux évènements.
Un café naturaliste se tiendra le vendredi 16 septembre à 18h à la Croisette (derrière le marché de Mamoudzou). Michel Charpentier, président de l’association, animera une conférence sur le thème : « les anciennes usines sucrières, un patrimoine à valoriser ». Il sera accompagné de Marie Hélène Jamois, archéologue à l’Institut de recherches archéologiques préventives, qui vient d’achever les fouilles de l’ancienne usine sucrière de Longoni.
Un miniguide des anciennes usines sucrières de Mayotte, qui sera diffusé à cette occasion, dresse rapidement le patrimoine existant et suggère l’impact qu’a eue cette histoire éphémère sur l’organisation du territoire et la démographie : les travailleurs engagés ont représenté jusqu’à 30% de la population totale et ont constitué une nouvelle strate du métissage ethnique et culturel de l’île.
Mayotte Hebdo vise à contribuer au développement harmonieux de Mayotte en informant la population et en créant du lien social. Mayotte Hebdo valorise les acteurs locaux et les initiatives positives dans les domaines culturel, sportif, social et économique et donne la parole à toutes les sensibilités, permettant à chacun de s'exprimer et d'enrichir la compréhension collective. Cette philosophie constitue la raison d'être de Mayotte Hebdo.