Le Journal officiel a publié le 1er mars deux décrets portant création de la direction générale des affaires maritimes, de la pêche et de l’aquaculture (DGAMPA), sous autorité de la ministre de la Mer et du ministre de l’Agriculture et de l’alimentation. La DGAMPA fusionne des deux principales directions traitant du maritime au niveau central de l’État, à savoir la direction des affaires maritimes (DAM) et la direction des pêches maritimes et de l’aquaculture (DPMA), mais aussi les personnels des capitaineries des ports d’État.
Cette direction générale d’administration centrale est la première à être intégralement et exclusivement tournée vers le développement durable des activités maritimes, au plus près des usagers de la mer et des territoires littoraux. Elle a pour mission de mieux concilier les différents usages sur un espace maritime de plus en plus convoité, réaffirmant la place de la mer au sein des politiques publiques, tout en veillant à une meilleure protection des ressources et des milieux marins. Un an et demi après la constitution du ministère de la mer, cette décision du gouvernement vient renforcer l’ambition maritime de la France.
Grâce à cette fusion, les 2.800 agents en charge des activités maritimes dans les services déconcentrés de l’État auront une direction unifiée au niveau central, qu’ils soient dans les directions interrégionales de la mer, les délégations mer et littoral des directions départementales des territoires ou encore Outre-mer dans les directions de la mer et services des affaires maritimes. La DGAMPA exercera par ailleurs, pour le compte du ministre de la Mer, la tutelle de l’IFREMER, de FranceAgriMer, de l’établissement national des invalides de la marine (ENIM), de l’école nationale supérieure maritime et des lycées professionnels maritimes. La DGAMPA aura également autorité sur l’école nationale de la sécurité et de l’administration de la mer (ENSAM) et l’armement des phares et balises (APB). La DGAMPA sera structurée en trois services consacrés à la pêche maritime et l’aquaculture durables (économie des pêches et de l’aquaculture, ressources halieutiques, appui scientifique) ; aux flottes et aux marins (emploi maritime, gens de mer, navires, flotte de commerce) ; aux espaces maritimes et littoraux (planification maritime, économie bleue, sauvetage, navigation, et contrôle en mer, capitaineries et police portuaire, nautisme et plaisance).
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