Santé publique France vient de publier un communiqué sur la situation du paludisme à Mayotte. On y apprend qu’aucun cas local n’a été détecté depuis juillet 2020 et que les 19 cas recensés depuis janvier 2023 proviennent de personnes passées par les Comores (neuf cas) ou l’Afrique de l’Est (dix cas). À Mayotte, deux vecteurs compétents sont présents : Anopheles gambiae et Anopheles funestus. Après un affaiblissement des efforts de lutte contre le paludisme entre 1990 et 2000, la réorganisation des services depuis 2002 a permis de réduire fortement le nombre de cas acquis localement passant de 294 cas en 2007 à seulement un cas en 2015.
En 2014, l’OMS a déclaré que Mayotte était officiellement entrée dans la phase d’élimination du paludisme. En 2016 cependant, une recrudescence inquiétante des cas autochtones (18 cas) a été observée et s’est poursuivie en 2017 (9 cas). Depuis, la transmission autochtone a fortement diminué (3 cas en 2018). En effet, malgré l’augmentation du nombre de cas de paludisme déclaré en 2019 (54 cas), seuls quatre ont été acquis localement, ce sont les derniers à Mayotte. En effet, de janvier 2021 à juillet 2023, 72 cas de paludisme importé ont été déclarés à Mayotte dont 19 en 2021, 34 en 2022 et donc 19 au premier semestre de 2023.
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