Pour aller vite, maître Erick Hesler avait choisi de passer par un référé-liberté pour faire annuler l’arrêté préfectoral qui a entrainé la fermeture du bar-restaurant Chez Cousin, le 31 mai, et avait pu plaider au tribunal administratif, mardi après-midi. La décision est rapidement tombée, ce mercredi. « C’est ce que j’ai craignais. Le juge ne s’est pas intéressé au fond. Il estime que ça ne relève pas d’un référé-liberté, mais d’un référé-suspension », a réagi l’avocat du gérant de l’établissement situé à M’tsapéré. Il travaille donc sur un nouveau dossier à présenter rapidement et dans lequel il tentera de démontrer qu’il s’agit « d’un règlement de comptes » entre son client et un voisin travaillant à la préfecture de Mayotte, qui s’est avéré mécontent du bruit. L’audience pourrait se tenir « dans une dizaine de jours ».