Logement : une aide à la pierre jusqu’à 100.000 euros pour près de 38 bénéficiaires

Mise en place par le Département, l’aide à la pierre vise à aider les familles ou personnes à faibles revenus à accéder à la propriété, en collaboration avec la direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DEAL) qui apporte une contribution financière et avec la société immobilière de Mayotte (SIM) qui propose un accompagnement en ingénierie. La convention d’attribution signée ce jeudi 29 septembre permet à 38 bénéficiaires de jouir de ce dispositif.

« À Mayotte, des Français qui ne vivent pas dans des cases en tôle sont aussi dans le besoin. » Vice-président en charge des solidarités au Département, Madi Moussa Velou insiste pour rappeler que tous les habitants de l’île aux parfums ne roulent pas sur l’or ! En témoignent les 38 signataires de l’aide à la pierre ce jeudi 29 septembre. Un dispositif mis en place par la collectivité dont l’objectif vise à aider les familles ou les personnes à faibles revenus à devenir propriétaires.

En sommeil depuis quelques temps déjà, pour ne pas dire des années, ce fonds revient sur le devant de la scène. « Le mécanisme [du logement en accession sociale et très sociale à la propriété] repart de plus belle », se réjouit Moussa Attoumani, le directeur du développement de la société immobilière de Mayotte (SIM), partenaire historique du conseil départemental.

25.000 euros de la part du Département

La convention d’attribution paraphée ce jour se traduit par un accompagnement en ingénierie de la SIM. « Nous avons une petite équipe dédiée à cela. » Mais aussi et surtout par une contribution financière du Département et de la direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DEAL) de l’ordre de 25.000 euros pour l’un et entre 50.000 et 80.000 euros pour l’autre.

Pour bien comprendre, la somme attribuée par l’État varie en fonction de plusieurs critères techniques. Exemples : les risques de glissement et de mouvement de terrain, les contraintes de fondation, etc. « Chaque dossier est examiné en profondeur », confie Jérôme Josserand, le directeur adjoint de la DEAL. Avant de mettre en garde sur le fait que « les coûts d’embellissement ne sont pas pris en charge ».

Auparavant compliqué, le circuit se trouve désormais simplifié et l’ensemble de la chaîne sur l’accession sociale sécurisé. « Le foncier est identifié et transférable. Reste pour le futur propriétaire à gérer le permis de construire. C’est exactement comme en métropole ! » Par la suite, les différentes institutions entendent se rapprocher des communes et repérer les lotissements non finis pour les mettre à disposition dans les années à venir.

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