Ce mercredi, un premier cas de personne infectée par le virus chikungunya a révélé à Mayotte. Selon l’Agence régionale de santé, il s’agit d’une habitante de Mamoudzou revenue d’un voyage à La Réunion où l’épidémie est en grande progression, ces dernières semaines.
Selon l’Agence régionale de santé (ARS) de Mayotte, une personne porteuse du virus de chikungunya a été recensée à Mayotte, ce mercredi. Il s’agit “d’une habitante de Mamoudzou, récemment revenue d’un séjour à La Réunion. Suite à cette identification, l’ARS de Mayotte a immédiatement mis en place des actions de lutte antivectorielle afin de repérer les gites larvaires autour du domicile de la personne”. Touchée récemment par le cyclone Garance, l’île des Mascareignes est confrontée à une épidémie depuis le mois d’août 2024, 3.390 cas y ont été déclarées et “une nette augmentation” y a été relevée, ces dernières semaines. Du fait du flux régulier de voyageurs entre les deux territoires français, l’ARS mahoraise avait déjà activé son plan Orsec en fin d’année 2024, mais n’avait pas connu de cas jusqu’alors. Dès ce dernier connu, “des agents de lutte antivectorielle de l’ARS de Mayotte se sont rendus au domicile de la patiente. Une opération de recherche et de destruction des lieux de ponte autour de son habitation a été menée. Les actions de traitement et de sensibilisation des habitants, visant à éliminer les gîtes larvaires et à se protéger des piqûres de moustiques, s’organiseront tout au long de la semaine”, explique l’agence, qui a aussi informé de la santé les professionnels de santé et les urgences. Le virus se transmet par les piqûres de moustique, en l’occurrence celle des Aedes aegypti ou albopictus.
Se protéger en arrivant à Mayotte
Plusieurs recommandations sont faites à l’attention des voyageurs venant de La Réunion, il leur est demandé de “se protéger contre les piqûres de moustiques dans les jours suivant l’arrivée pour ne pas transmettre la maladie dans le cas où vous l’auriez contractée”. Les symptômes du virus incluent “une fièvre élevée d’apparition brutale souvent accompagnée de douleurs articulaires touchant principalement les articulations des extrémités (poignets, chevilles, phalanges)”. Ils apparaissent en moyenne quatre à sept jours après la piqûre. Dans ce cas-là, il faut consulter rapidement un médecin en lui signifiant que vous avez un séjour à La Réunion et continuer à se protéger de nouvelles piqûres au moins une semaine.
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