Différents acteurs du monde économique, comme l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie de Mayotte (UMIH 976), la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Mayotte ou encore la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (Capeb) de Mayotte, ont décidé de répondre aux mesures annoncées par le Premier ministre François Bayrou lors de la présentation du plan “Mayotte Debout”. Après avoir affirmé leur volonté de s’unir pour co-construire l’île avec les services de l’État, ils reviennent sur les annonces. Ils demandent à ce que la “suspension” des cotisations sociales pour toutes les entreprises jusqu’au 31 mars 2025 soit précisée pour devenir une “exonération”, afin qu’il n’y ait pas de régularisation. Ils souhaitent également que les aides financières d’urgence ne soient pas plafonnées à 20.000 euros et qu’elles prennent en charge à minima 50% de la perte de chiffre d’affaires. Concernant le dispositif exceptionnel d’activité partielle, ils réclament une prise en charge de l’État à 100%. Ils saluent la volonté de mettre en place une zone franche globale, et souhaitent à ce qu’un crédit d’impôt sur investissement soit mis en place complémentairement.
Mayotte Hebdo vise à contribuer au développement harmonieux de Mayotte en informant la population et en créant du lien social. Mayotte Hebdo valorise les acteurs locaux et les initiatives positives dans les domaines culturel, sportif, social et économique et donne la parole à toutes les sensibilités, permettant à chacun de s'exprimer et d'enrichir la compréhension collective. Cette philosophie constitue la raison d'être de Mayotte Hebdo.