Le collège de Majicavo-Lamir, à Koungou, s’est transformé dès 17h, et pour tout le week-end, en hébergement d’urgence face à l’arrivée du cyclone Chido. Le personnel de l’établissement a accueilli dès les premières minutes une personne dans le besoin, à cause de fissures dans son appartement. C’est la mairie de Koungou qui organise ce dispositif. Tous les établissements scolaires de l’île se muent en hébergement d’urgence, pour abriter la population au logement précaire, alors que l’alerte cyclonique passe au rouge dès 22h ce vendredi soir. Mais en une heure, seule une petite poignée de personnes sont venues se réfugier au collège de Majicavo-Lamir.
« On est là si il y a besoin »
Même constat à Bandrélé : à 17h, pas une personne venue se mettre à l’abri sur l’ensemble des quatre sites mobilisés par la commune, malgré la circulation de navettes dès 14h pour y amener la population. « Nous on est là si il y a besoin, on ne bouge pas », assure Youssouf Abdallah, agent de la mairie de Bandrélé présent à l’école maternelle du village. Ce dernier craint pour la population vivant dans des cases en tôles, les rafales de vent pouvant atteindre 200 km/h annoncées pour samedi matin par Météo France pouvant les rendre particulièrement dangereuses. L’agent espère que ces habitants viendront dans les centres (école élémentaire de Dapani, écoles maternelles de Mtsamoudou et Bandrélé, MJC de Nyambadao), où de la nourriture et de l’eau est prévue pour les enfants.
Pour plus de renseignements, les personnes vivant dans des habitats précaires où craignant pour leur maison sont invitées à se rapprocher de leurs mairies, qui mettent en place des numéros d’urgence et orientent vers les hébergements d’urgence en dur, notamment situés dans les écoles.