Réagissant à la motion de censure qui a balayé le gouvernement de Michel Barnier, Emmanuel Macron a salué son Premier ministre démissionnaire. Lors d’une allocution télévisée, ce jeudi soir, il a loué « son dévouement » et « sa pugnacité ». Il est également revenu sur son choix de dissoudre l’Assemblée nationale ne juin, alors qu’une partie de son camp n’y était pas favorable. Il a justifié sa décision par le fait que « les extrêmes étaient en tête » aux élections européennes et par son souhait de « redonner la parole » aux électeurs. Il s’est fait critique des députés qui ont choisi de voter la motion de censure (il y en a eu 331). « Je n’assume jamais l’irresponsabilité des autres », déclare-t-il, comparant le ralliement des élus RN à la motion du Nouveau Front populaire à « une insulte à leurs propres électeurs ».
Alors que des appels à une présidentielle anticipée ont commencé, le président de la République l’a exclu et affirme qu’il mènera son mandat « jusqu’à son terme », soit 2027. Il a promis la nomination d’un Premier ministre « dans les prochains jours » avec des membres du gouvernement issu de « l’arc républicain ». Il y aura toutefois une condition pour en faire partie, un engagement de la part de ses composants de ne pas censurer le gouvernement. Sébastien Lecornu et Bruno Retailleau, les ministres des Armées et de l’Intérieur, sont cités pour occuper le poste de Premier ministre, tandis que les noms de François Bayrou, Bernard Cazeneuve ou Laurent Wauquiez, anciens ministres eux aussi, reviennent également.
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