Fermé à cause d’un énième épisode de violences, mercredi midi, le lycée Gustave-Eiffel de Kahani reprendra les cours, ce lundi, dans un climat qu’il faudra apaiser. La Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) compte s’y employer. « Oui, Kahani restera debout que cela déplaise aux voyous : exclure vos enfants de ce lycée est un aveu d’échec. Depuis des années déjà jusqu’à présent, le lycée de Kahani vit inlassablement une multitude d’actes de violences malgré le bunker érigé depuis peu pour freiner les situations violentes aux abords de l’établissement et souvent lorsque les auteurs des actes sont connus les sanctions se réglaient le plus souvent par l’exclusion suivi d’un changement d’établissement », explique l’association d’un sujet d’un établissement qui accueille des élèves de toute de l’île. Elle revient également sur les violences du 27 novembre. Des dizaines de jeunes, dont une partie en combinaison blanche, sont venus caillasser les élèves à la sortie des cours. Parmi ces derniers, on compte une dizaine de blessés légers qui ont dû être transportés au dispensaire, d’autres se sont retrouvés en état de choc.
« Le phénomène a pris une tout autre ampleur le 27 novembre 2024 comme si celles vécues depuis la rentrée d’août dernier ne suffisaient. Il a largement dépassé les cours de récréation ou les altercations à la sortie des établissements, là où des personnels éducatifs ou de sécurité peuvent encore repérer et agir. La FCPE demande aux autorités d’agir de toute urgence ! La violence ou le harcèlement dans cet établissement ne doivent en aucune manière être banalisés ou pris à la légère. BASI IPVO !!!! Y en a marre !!! », clament les parents d’élèves et appellent à la mobilisation en réunissant l’ensemble des parents, de la population de Mayotte, des élus de ce territoire et les représentants des pouvoirs publics de l’État, comme des collectivités territoriales, devant le lycée de Kahani, ce lundi, à 7h.
Rédacteur en chef de Flash Infos depuis 2022. Passionné de politique, sport et par l'actualité mahoraise, ainsi que champion de saleg en 2024. Passé un long moment par l'ouest de la France, avant d'atterrir dans l'océan Indien au début de l'année 2022. Vous me trouverez davantage à la plage quand je ne suis pas à la rédaction.