Dans la nuit du 17 au 18 juillet, un incendie s’est déclaré dans un immeuble du quartier des Moulins, dans la ville de Nice. Sept personnes sont décédées, dont trois enfants et un adolescent. Deux d’entre elles auraient sauté du septième étage pour échapper aux flammes, mais elles n’ont pas survécu à leurs blessures. Les victimes appartenaient toutes à la même famille, elles sont d’origine comorienne, plus précisément de l’île de Mohéli. Dès l’annonce de ce drame, c’est toute une communauté qui s’est mobilisée pour aider les survivants et les familles de ceux qui ont péri dans l’incendie. Dans un communiqué, l’ambassade de l’Union des Comores en France a réagi. « L’ambassade, ensemble, avec la communauté comorienne de France, s’associe au deuil et présente ses condoléances les plus attristées aux proches, aux familles et aux Comoriens de la ville de Nice. »
La piste criminelle est confirmée par le procureur de la République de Nice, Damien Martinelli. Lors de sa conférence de presse, il explique que « s’agissant des causes de l’incendie, il apparaissait sous réserve des conclusions définitives que trois départs de feu étaient intervenus au premier, deuxième et troisième étage, cette pluralité de mises à feu ayant contribué à la propagation très rapide des flammes. » Trois individus sont activement recherchés.
Raïnat Aliloiffa est la rédactrice en chef du Mayotte Hebdo.
Elle est une journaliste passionnée par les sujets de société et culturels.