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Aurélia Maillard : « Notre cheval de bataille, c’est la lutte contre l’immigration »

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Circonscription nord. Aurélia Maillard est la candidate du parti dans la première circonscription de Mayotte pour les élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet. La déléguée départementale du parti d’Éric Zemmour connaît ici sa première campagne dans ce rôle.

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Limiter l’immigration irrégulière ?

Aurélia Maillard : A Reconquête, l’immigration est notre sujet principal que ce soit à Mayotte ou en France en général. Notre cheval de bataille, c’est la lutte contre l’immigration qu’elle soit régulière ou irrégulière. Il faut la limiter au strict minimum. Nous souhaitons le retrait du droit du sol, le retrait du regroupement familial, la déchéance de nationalité pour les criminels, délinquants binationaux et les fichés S. Les criminels et délinquants n’ont rien à faire sur le territoire national, par ailleurs, les prisons sont déjà surpeuplées. Pour les étrangers au chômage depuis plus de six mois et en possession d’un titre de séjour, on ne renouvelle pas leur document.

Renforcer la sécurité ?

A.M. : Si on applique les mesures que je viens de citer, on aura déjà réglé une bonne partie du problème. Pour les binationaux majeurs, si on enlève la binationalité des délinquants et criminels qui sont sur le territoire, il y aurait beaucoup moins de monde et cela ferait du tri. Face à la délinquance des jeunes, il faut également créer des centres éducatifs fermés pour les mineurs.

Garantir une eau quotidienne ?

A.M. : Il faut absolument investir. Des projets sont en cours, il faut les poursuivre évidemment. La deuxième usine de désalinisation me paraît obligatoire. Encore une fois, tout est lié aux conséquences de l’immigration massive. Il faut s’adapter à la population que l’on a, mais si elle évolue sans cesse et qu’on ne dispose pas de projection à 5-10 ans, les projets ne suffiront jamais. L’eau ne manquait pas à Mayotte avant qu’il y ait cette surpopulation. Quand on a un réseau qui est prévu pour 300.000 personnes et que 500.000 personnes sont dessus (N.D.L.R. l’Insee estime que la population était de 321.000 habitants au 1er janvier 2024), forcément, ce n’est pas possible. En parallèle, il faut réadapter le réseau qui est obsolète et défectueux, c’est une évidence et une urgence.

Faire aboutir une loi Mayotte ?

A.M. : Nous, on avait déjà notre « loi Mayotte », nous n’avons pas attendu d’être en campagne pour faire des propositions. En mai 2023, le député européen Nicolas Bay était venu, on avait proposé la mise en place de l’état d’urgence migratoire. Il prévoit la suppression du droit du sol, du regroupement familial, mais aussi de mettre fin à l’accès à l’école gratuite pour les étrangers et d’arrêter de leur proposer des soins gratuits sauf pour les urgences vitales. Il faut arrêter toutes les pompes aspirantes. Ce projet est une équivalence à la loi Mayotte même si on va un peu plus loin dans les propositions. La loi Mayotte contient de très bonnes choses, même si on n’a pas eu le temps de connaître tout le contenu.

Améliorer l’attractivité du territoire ?

A.M. : Déjà, il faut rendre le territoire sécurisé. Tant qu’il ne l’est pas, il ne pourra pas être attractif. Et pourtant, il le mériterait, il y a tellement de choses à développer. Mayotte est un diamant brut. Il y a plein d’entreprises à développer, le tourisme également. Il faut d’abord régler le problème de l’immigration, de la sécurité et le reste en découlera. Aujourd’hui, tous ces problèmes là en découlent, on n’a plus de médecins, les professeurs s’en vont. Ces personnes pourraient faire abstraction de tout cela, mais on ne fait pas abstraction de sa propre sécurité et de celle de ses enfants.

Préserver l’environnement ?

A.M. : Il faut investir absolument dans des usines de traitement et de recyclage des déchets, c’est une urgence. Les déchetteries sauvages poussent un peu partout sur l’île, les carcasses de voiture, c’est pareil. Cela devient très problématique. Surtout avec les problèmes d’eau que nous avons, il y a des bouteilles en plastique partout. Tous les déchets se déversent dans la mangrove, c’est une catastrophe. Encore une fois, c’est lié à la surpopulation et donc à l’immigration.

Développer quelles infrastructures ?

A.M. : Tant que la population ne cessera d’augmenter et qu’il y aura de l’immigration, il est difficile de savoir quels seront nos besoins. Des établissements scolaires sortent de terre, c’est très bien, il faut développer cela, par exemple l’université, les lycées professionnels. Par ailleurs, le projet en cours de développer les barges qui relieraient le nord et les barges qui relieraient le sud, c’est super. Car il faut désengorger les routes alors que les embouteillages sont énormes. Il faut aussi améliorer l’état des routes qui sont déplorables.

Arriver à la convergence sociale ?

A.M. : Avec le programme de Reconquête, on propose de supprimer toutes les allocations non contributives pour les étrangers, c’est-à-dire le revenu de solidarité active (RSA), les allocations familiales, les allocations logement. Cela ferait énormément d’économies et cela permettrait à tous les Français d’Outre-mer de bénéficier des mêmes droits que les Français métropolitains. Actuellement, c’est une injustice totale, quand on voit qu’un étranger en métropole touche des allocations et qu’un Mahorais qui est chez lui n’en touche pas, ce n’est pas normal.

La biographie de la candidate

Policière de la police aux frontières, Aurélia Maillard a 42 ans et vit à Pamandzi. Elle est née à La Réunion mais a grandi à Toulouse. « En 2021, quand Éric Zemmour a créé son parti, je l’ai rejoint dans l’heure qui a suivi », souligne celle qui n’avait jamais milité ou adhéré à un parti auparavant. En mars 2023, elle a contribué à créer la fédération Reconquête de Mayotte et en a été nommée déléguée départementale

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