« La FSU Mayotte alerte depuis des années sur l’interminable dégradation que connaissent les services publics dans le 101ème département. Sous l’ère [Emmanuel] Macron, l’insécurité s’est aggravée, l’Éducation nationale est incapable de faire face au défi démographique que nous connaissons, le désert médical s’étend de jour en jour, le chômage frappe durement l’île… », indique la branche mahoraise du syndicat d’enseignants, tout en fustigeant « la déscolarisation de plusieurs milliers d’élèves tout comme l’insuffisance dramatique et parfois mortelle de l’offre médicale à Mayotte ainsi que les déficiences de la justice ». Alors que les élections législatives anticipées sont prévues, les 30 juin et 7 juillet, il est pour lui « hors de question de faire accéder le Rassemblement national au pouvoir ». Il prend fait et cause pour le Nouveau Front populaire et sa proposition d’augmenter de 10% le point d’indice des fonctionnaires, « soit une hausse mécanique du montant de l’indexation de 150 à 200 euros et indique que dans les 100 premiers jours de gouvernement il présentera », le départ à la retraite à 62 ans, le renforcement des effectifs et la revalorisation des grilles de salaires pour la médecine scolaire et les accompagnants d’élèves en situation de handicap, un plan d’investissement pour garantir l’accès aux services publics sur tout le territoire ou encore « la réduction des effectifs par classe à 19 et des investissements dans les locaux scolaires ».
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