C’est par le biais d’un communiqué de presse que Marion Maréchal-Le Pen s’est adressé à ses éventuels électeurs ultramarins, avant les élections européennes du dimanche 9 juin. La tête de liste du parti Reconquête a eu quelques mots pour chacun des territoires d’outre-mer, dont Mayotte. « Nous tenons également à adresser nos pensées à nos compatriotes de Mayotte qui savent mieux que personne ce que signifie le Grand-Remplacement (N.D.L.R. théorie d’extrême-droite défendant l’idée que le peuple français est remplacé méthodiquement par un autre), eux qui sont désormais minoritaires sur leur propre sol. La suppression du droit du sol à Mayotte, comme partout en France, est une urgence absolue », défend-elle.
Le parti d’Éric Zemmour, qui a récolté 1,38% des voix à Mayotte au premier tour de l’élection présidentielle de 2022 (contre 7,07% au national), peine à s’implanter dans un territoire à grande majorité musulmane. Car, malgré la présence de la Guadeloupéenne Paola Plantier ou du Réunionnais Alain Smith sur sa liste, la formation d’extrême-droite veut défendre en priorité « notre civilisation européenne et chrétienne ». « Vous pourrez compter sur nous pour défendre au Parlement européen nos enfants, nos familles et nos racines chrétiennes », promet d’ailleurs la petite-fille de Jean-Marie Le Pen.