24 heures chrono pour créer un site internet

Le concours de la Webcup organisé sur le territoire par Mayotte in tech se déroule de ce samedi à dimanche. Les participants disposeront de 24 heures pour créer un site internet. À l’issue, les finalistes partiront disputer une finale régionale.

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Elle se déroulera dans les locaux de la chambre de commerce et d’industrie. Les sites internet créés par les candidats seront évalués par un jury, et les gagnants pourront participer à une finale avec les finalistes des cinq autres îles participantes au concours.

Vingt-quatre heures sans dormir, postés devant des ordinateurs, dans une salle avec « tout le confort dont on a besoin ». Voilà les conditions de concours de la Webcup, expliquées par l’organisatrice Haouphani Massoundi, auxquelles se plieront au moins cinq équipes d’amateurs du web pour cette onzième édition à Mayotte. Objectif pour ces 14 candidats étudiants, professionnels ou simples geeks : créer un site internet, entre samedi 9 h et dimanche même heure, en simultané avec les autres territoires de l’océan Indien : Madagascar, l’Ile Maurice, La Réunion, les Comores et Rodrigues.

Créée il y a des années par l’association Webcup à La Réunion, cette coupe désormais régionale est également arrivée sur le département de Mayotte en 2013. C’est la société Mayotte in tech, dirigée par Haouphani Massouni, ex-Gemtic, ainsi que la French tech Mayotte qui se chargent de l’organisation en local. « Le sujet est tenu jusqu’au lancement du concours », indique celle qui l’ignore également et qui assurera un appui logistique toute la nuit, dans les locaux de la chambre de commerce et d’industrie (CCI), à Mamoudzou. « Au milieu de l’épreuve, c’est possible qu’il y ait un rebondissement pendant la nuit, un exercice pour les garder éveillés », glisse-t-elle. D’expérience, « les candidats ne lâchent pas et se mettent tout de suite à fond ».

« À Mayotte, il y a un manque de développeurs »

L’équipe consacrée finaliste par trois jurys professionnels du numérique pourra partir dans une des six îles participantes, tous frais payés, pour représenter Mayotte aux côtés des autres gagnants lors de la finale (date et lieu encore inconnus). Elle pourra recevoir aussi des lots avant de partir : ordinateurs et tablettes pour les aider dans leurs projets futurs. La remise de prix aura lieu jeudi 9 ou samedi 11 mai.

« Mais cette année on a du mal à trouver des candidats », indique la directrice tout en informant que la plateforme de candidature restait ouverte jusqu’à jeudi soir. Habituée à au moins dix équipes pour concourir en local au lieu de seulement cinq cette année, elle regrette « qu’on soit le territoire qui compte le moins de candidats », sur les 260 participants (soit une quarantaine d’équipes) au total.

 « À Mayotte comme en métropole, il y a un manque de développeurs web », souligne-t-elle. Dans l’archipel, seule une formation en BTS bac +2 est dispensée au lycée Bamana, et depuis deux ans, un bac +5 au centre de formation Externet. D’où l’idée de ce concours, « pour promouvoir le métier ». En parallèle, la société envisage de reprendre des ateliers pour former des développeurs et leur donner l’envie de se diriger vers ce métier.

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