Le recours à l’IVG en passe d’être inscrit dans la Constitution

Une nouvelle étape a été franchie, mercredi soir, avec le vote du Sénat concernant l’inscription du recours de la liberté de recourir à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution française. Celle-ci doit permettre de rendre irréversible ce droit, même en cas d’arrivée des extrêmes au pouvoir.

Adopté à l’Assemblée nationale, le 30 janvier, avec 493 voix pour et 30 contre, le projet de loi qui consiste à modifier l’article 34 de la Constitution pour y inscrire que « la loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse [IVG] » l’a été aussi par le Sénat. 267 sénateurs ont approuvé le texte, contre 50 oppositions. Concernant les parlementaires mahorais, la députée Estelle Youssouffa, les sénateurs Thani Mohamed Soilihi et Saïd Omar Oili ont voté en faveur de la modification. Mansour Kamardine n’a pas pris part au vote du 30 janvier.

Il ne reste que le vote du congrès, soit l’approbation des 3/5e de l’ensemble des sénateurs et des députés, pour que l’inscription soit effective, et ce, pour la première fois dans un pays. Le scrutin est fixé au lundi 4 mars.

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