Le docteur Vincent Boullet laisse un grand vide au Gepomay

Il a « parcouru et étudié ces vingt dernières années les écosystèmes de notre île, avec la passion, la rigueur, la méticulosité et la générosité qui le caractérisaient », a publié ce mardi, le Groupe d’études et de protection des oiseaux de Mayotte (Gepomay) sur son compte Facebook. Le décès du docteur Vincent Boullet, botaniste et phytosociologue de 68 ans, à l’hôpital de Mamoudzou, aurait été annoncé, mardi 13 février.

Les équipes du groupe font part d’une « immense tristesse » pour cet homme qui a contribué à apporter des connaissances sur les milieux mahorais afin de préserver la biodiversité de Mayotte. Il a notamment étudié les zones humides « propices aux oiseaux et leur dynamique », dont le lac Karihani, sujet de ses écrits en 2024. « Si le Gepomay est aujourd’hui gestionnaire de plusieurs zones humides, c’est en grande partie à lui que nous le devons », peut-on lire également, ajoutant que leurs pensées se dirigent vers sa compagne, ses filles et ses proches.

Sur le réseau numérique des botanistes francophones Tela Botanica, toute l’équipe du Conservatoire botanique national de Mascarin pleure également son président du conseil scientifique. Elle écrit : « Nous sommes certains que là où il est maintenant, il continue inlassablement à décrire avec poésie et observer la flore et les végétations avec passion et dévouement à leur protection ».

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