« Le centre social de Tsingoni existe, il faut maintenant qu’il vive »

0
Annonce vue 1 168 fois
le-centre-social-de-tsingoni-existe-il-faut-maintenant-quil-vive
Nourdine Dahalani, le président de la CSSM (la Caisse de sécurité sociale de Mayotte), et Fatima Ali Tamou, adjointe au maire, ont procédé à l’inauguration du centre social, ce jeudi matin.

En fonctionnement depuis le mois de septembre, le centre social de Tsingoni a été inauguré, ce jeudi. A côté du stade de Combani, le lieu est ouvert aux plus jeunes, aux seniors et plus largement aux personnes vulnérables.

C’est un endroit sur lequel la municipalité de Tsingoni mise pour enrayer la délinquance qui colle trop souvent à l’image de Combani. Dans les locaux de la MJC de Combani, qui ont vu le jour trois ans plus tôt, le centre social de la commune de Tsingoni s’est fait une place depuis quelques mois. Ce jeudi matin, c’était d’ailleurs son inauguration en présence des élus de la commune, son principal financeur, la Caisse de sécurité sociale de Mayotte (CSSM), et ses partenaires. Cette structure « tant espérée par les élus », selon Fatima Ali Tamou, adjointe au maire en charge du social, doit permettre de proposer des temps d’activités, de l’accompagnement (pour avoir accès à un ordinateur par exemple), voire servir de lieu où les habitants peuvent se réunir et échanger. L’idée est à la fois de faire preuve de solidarité, d’accompagner les jeunes, les seniors, ou un public fragile, et de rompre l’isolement.

Sept personnes au centre

Mais le financeur prévient. « Le centre social existe, ce n’est pas une fin en soi. Il faut qu’il vive par ses activités », fait remarquer Nourdine Dahalani, le président de la CSSM et partisan de l’implantation de structures similaires dans chaque village. Pour cela, sept personnes (dont trois postes financés par la CSSM) ont la charge d’animer ce lieu. Outre la directrice, Charifia Abdillah, des animateurs s’occuperont de l’espace numérique à l’étage ou organiseront des actions à destination de la jeunesse ou des plus âgés. Plusieurs partenaires étaient également présents ce jeudi matin, dont le Centre communal d’action sociale (CCAS) de Tsingoni, le GIP Maoré Ouvoimoja, l’Utas, des structures comme Oudjerebou.

La CSSM appelle d’ailleurs toutes les personnes souhaitant développer un projet à destination des trois publics ciblés à se faire connaître. Elles peuvent autant agir individuellement que par le biais d’une association. Les établissements scolaires pourront également profiter de ce centre social qui compte bien se faire une place dans le paysage de Combani.