La crise de l’eau mahoraise oblige les institutions nationales à modifier – temporairement – le droit local, jusqu’aux cabines de toilettes des travailleurs du BTP. En effet, jusqu’au 31 décembre 2023, tous les chantiers du bâtiment et des travaux publics sont autorisés à disposer de toilettes sèches, selon un arrêté du 27 juillet dernier.
« L’employeur met à la disposition de son personnel des toilettes sèches en nombre suffisant en prenant en compte le nombre maximal de travailleurs présents simultanément sur chantier de manière à garantir l’hygiène des travailleurs, notifie l’arrêt. Des points d’eau potable pour le lavage des mains sont disponibles à proximité immédiate des toilettes sèches et en nombre suffisant. Ils sont équipés de produit de nettoyage des mains et d’un dispositif d’essuyage ou de séchage.
Le nettoyage de ces toilettes sèches est lui aussi réglementé : « Selon les modèles de toilettes sèches mis à disposition et du nombre de personnes qui les utilisent, la fréquence des vidanges est adaptée à chaque chantier. L’employeur établit et s’assure de la mise en œuvre d’un protocole de nettoyage pour la gestion sanitaire des parois du conduit des toilettes sèches et veille à ce qu’aucune nuisance olfactive n’en émane. Des inspections quotidiennes s’imposent à intervalles réguliers. Les matières récupérées des toilettes sèches sont évacuées conformément aux règlements sanitaires. » Un minimum pour que les chantiers ne se retrouvent pas dans la mouise.
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