11 élus de l’opposition ont adressé cette semaine un courrier au maire de Bandrélé Moussa Ben Ali Moussa. Ils souhaitaient lui retirer les délégations de pouvoir du conseil municipal qui lui sont accordées.
Mais du fait de leur minorité, la “destitution” n’aura pas lieu. L’opposition à la municipalité de Bandrélé a voulu faire parler d’elle cette semaine. Hier se tenait un conseil municipal durant lequel 11 élus voulaient retirer les délégations de pouvoir du conseil municipal accordées au maire et désigner un nouvel élu pour bénéficier des délégations du conseil municipal. Mais au vu de leur minorité (11 signataires de cette demande sur 29 conseillers municipaux), leur demande ne devrait pas être recevable selon la direction générale des services de la mairie. En effet, depuis quelques mois déjà, des divergences en matière de gouvernance communale se sont créées entre la majorité du maire et l’opposition. “Nous n’approuvons effectivement plus vos méthodes et initiatives dans l’exercice de votre fonction de maire et dans l’utilisation des pouvoirs que le conseil municipal vous a accordés”, dénoncent les contestataires. Mais au lieu de se rendre au conseil municipal hier soir, les signataires de la lettre ont joué la politique de la chaise vide. Par cette stratégie, la réunion n’a pas pu se tenir étant donné que le quorum n’était pas atteint. Un autre conseil municipal doit se tenir incessamment sous peu sans obligation d’atteindre le quorum d’après la DGS. La demande des élus mécontents risque d’être rejetée du fait de la majorité dont dispose le maire. Ainsi, il devrait continuer de tenir ses délégations de pouvoir du conseil municipal. Le coup d’État de Bandrélé n’aura donc pas lieu. GD
Mayotte Hebdo vise à contribuer au développement harmonieux de Mayotte en informant la population et en créant du lien social. Mayotte Hebdo valorise les acteurs locaux et les initiatives positives dans les domaines culturel, sportif, social et économique et donne la parole à toutes les sensibilités, permettant à chacun de s'exprimer et d'enrichir la compréhension collective. Cette philosophie constitue la raison d'être de Mayotte Hebdo.