Mineurs étrangers isolés, enfants roms ou handicapés, châtiments corporels, ou encore justice pénale, nombreux sont les sujets sur lesquels l’hexagone fait parti des mauvais élèves des États signataires de la convention internationale des droits de l’enfant, rapporte une étude réalisée par les nations unies. Parmi les points à améliorer figurent notamment Mayotte où l’on estime à 6 000 le nombre d’enfants dans cette situation. Le document (en anglais) est consultable sur le lien suivant : http:/tbinternet.ohchr.org/_layouts/treatybodyexternal/Download.aspx?symbolno=CRC%2fC%2fFRA%2fCO%2f5&Lang=en
La CNC (La commission nationale consultative) des droits de l’Homme s’est également exprimée sur le sujet. Elle s’est fendue d’un commentaire sur les réseaux sociaux disant regretter l’absence de l’île dans la circulaire interministérielle du 25 janvier 2016 relative à la mobilisation des services de l’État auprès des conseils départementaux concernant les mineurs privés temporairement ou définitivement de la protection de leur famille et les personnes se présentant comme telles (mise en ligne le 29 janvier 2016). L’objectif de cette circulaire est de “renforcer la mobilisation des services de l’État auprès des conseils départementaux et de préciser l’articulation des différents régimes juridiques applicables” concernant les mineurs isolés étrangers (MIE). Mais Mayotte n’y figure pas visiblement.
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