En 2012, cette situation concernait 7 % de nos compatriotes de l’hexagone soit près de deux millions et demi d’hommes et de femmes. Dans les départements d’outremer, cette proportion peut-être deux à trois fois plus élevée. À Mayotte, la part des jeunes en difficulté est de 75 % en ce qui concerne la maîtrise des apprentissages fondamentaux de la langue française selon la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance de l’Éducation nationale. C’est le plus mauvais résultat des 101 départements.
La convention signée avec l’ANLCI s’articule autour de deux axes à savoir la mesure de l’illettrisme et sa gouvernance et la prévention et la lutte contre l’illettrisme. L’ensemble des mesures qui seront déployées va permettre d’améliorer les conditions d’accompagnement et de réduire de manière significative le nombre de jeunes et d’adultes ultramarins en situation d’illettrisme.
La ministre a beaucoup insisté sur l’importance de la mobilisation collective de tous les acteurs publics ainsi que des partenaires sociaux et des entreprises. Elle a également mis l’accent sur l’importance de la prévention, sur l’innovation et sur l’expérimentation qui permettent par des outils pédagogiques performants de favoriser et d’optimiser le transfert de connaissances. “La convention signée ce jour concrétise l’action du ministère en matière de politique de lutte contre l’illettrisme et s’inscrit dans le cadre des priorités nationales engagées par le gouvernement”, assure le ministère.
Mayotte Hebdo vise à contribuer au développement harmonieux de Mayotte en informant la population et en créant du lien social. Mayotte Hebdo valorise les acteurs locaux et les initiatives positives dans les domaines culturel, sportif, social et économique et donne la parole à toutes les sensibilités, permettant à chacun de s'exprimer et d'enrichir la compréhension collective. Cette philosophie constitue la raison d'être de Mayotte Hebdo.