Un homme, né dans les années 70, s’est présenté au centre territorial de la police aux frontières ce lundi 20 juin aux alentours de 20h pour un départ volontaire vers Anjouan. Placé au centre de rétention administrative en vue d’une expulsion le lendemain, il a fait l’objet d’un malaise à 23h30. Un agent a alors immédiatement appelé le 15 avant de tenter un massage cardiaque. Sur place dix minutes plus tard, le Samu a également essayé de le réanimer. En vain. Il a été conclu que son décès était d’origine naturelle. « Il n’y a pas eu d’état de violence parmi les détenus », confirme Nathalie Gimonet, la sous-préfète en charge de la lutte contre l’immigration clandestine. « Il devait visiblement s’agir d’une personne malade. » Aucun obstacle médico-légal n’a été posé à la suite de cet événement. Depuis, le corps a été restitué à la famille et inhumé à Mayotte.