Un jeune homme de 18 ans a été interpellé et placé en garde à vue, mercredi après-midi. Il est soupçonné d’être l’auteur du feu qui a ravagé plusieurs habitations du quartier Brésil, à Tsoundzou 1, ce mardi.
Aucune victime n’a été recensée après l’incendie impressionnant de ce mardi. Pourtant, plusieurs bangas du quartier Brésil, à Tsoundzou 1, n’ont pas résisté aux flammes en début d’après-midi. La cause serait volontaire, estime la police de Mamoudzou. Les premiers témoignages désignent un jeune homme de 18 ans. En même temps qu’il mettait le feu aux bangas, il aurait crié aux habitants de “dégager”. Si ces derniers n’ont pas pu expliquer les raisons de son geste, l’une des hypothèses serait que son propre banga aurait été détruit par les riverains.
Placé en garde à vue
Recherché, le principal suspect a tenté de se faire oublier en ralliant l’ouest de l’île, avec la possibilité de passer aux Comores. Toutefois, la brigade anti-criminalité a réussi à le localiser à Chiconi chez un de ses proches et à procéder à son interpellation, ce mercredi après-midi. Connu comme “un délinquant notoire” par les policiers, il a été ramené à Mamoudzou et placé en garde à vue afin d’être interrogé.
Passamaïnty : Deux interpellations après une rixe au niveau du stade
Deux bandes de Passamaïnty et de Tsoundzou se sont rendues coup pour coup, ce mardi 10 mai, vers 21h15 au niveau du stade du premier village. Après un premier règlement de comptes qui a abouti à l’inconscience de l’un d’eux, les échauffourées ont repris de plus belle lorsque quelques jeunes ont pénétré dans le bar Le Mahazatra. Au même moment, le gérant faisait rentrer les quelques consommateurs présents à ce moment-là à l’intérieur de l’établissement.
Une pluie de projectiles (des cailloux et du verre) a alors fusé dans tous les sens, ce qui a obligé la fermeture de la devanture. “J’ai réussi à me faufiler sous le rideau de fer in extremis, si je n’avais pas eu le réflexe, je ne sais pas comment ça serait terminé”, relate encore sous le choc l’un des clients. “En près de quatre ans à Mayotte, je n’ai jamais vu ça… C’était vraiment chaud !” Au bout de quelques minutes, plusieurs véhicules de la police nationale sont intervenus sur place pour sécuriser la route de Vahibé. Celle-ci nous a confirmé que deux interpellations ont eu lieu.