Ainsi les sinistrés pourront faire la démarche auprès de leurs assurances pour être indemnisés des dégâts causés par les coulées de boue et inondations.

Pour les particuliers, la reconnaissance de ce statut donne droit à la garantie des assurés contre les effets des catastrophes naturelles sur les biens faisant l’objet des contrats d’assurance visés au code des assurances lorsque les dommages matériels directs qui en résultent ont eu pour cause déterminante l’effet de cet agent naturel et que les mesures habituelles à prendre pour prévenir ces dommages n’ont pu empêcher leur survenance ou n’ont pu être prises. En outre, si l’assuré est couvert par un contrat visé au code des assurances, l’état de catastrophe naturelle constaté peut ouvrir droit à la garantie précitée, dans les conditions prévues au contrat d’assurance correspondant.

Concernant les communes touchées et qui se déclarent comme sinistrées, elles se verront octroyer une enveloppe afin de couvrir les dégâts suite au passage du cyclone.

Il relève désormais de la responsabilité des maires de transmettre le message à la population et les sinistrés auront dix jours à compter d’aujourd’hui, mercredi 20 août, pour déposer leurs réclamations auprès de leurs assureurs si ce n’est pas déjà fait.

La réalité est malheureusement tout autre puisque la grande majorité des sinistrés n’étaient pas assurés au moment des faits. Un important élan de solidarité de la part de la population avait par contre permis de déblayer les quartiers et maisons encombrées de boue et de déchets, et de récolter des vêtements, meubles et denrées alimentaires pour les sinistrés.

M.C.