Ce lundi 3 janvier a commencé le recrutement des futurs acteurs de la série phare de l’île aux parfums, FBI Mayotte. Après le succès des premiers épisodes diffusés sur les réseaux sociaux, le show mahorais déploie ses ailes. En 2022, Naftal Dylan, producteur, scénariste et réalisateur de la série, projette de tourner la toute première saison. Un objectif ambitieux qu’il lui tarde d’atteindre.
Flash Infos : Vous avez lancé ce lundi 3 janvier le casting de la saison 1 de FBI Mayotte, en quoi va-t-il consister ?
Naftal Dylan : Durant le mois de janvier, les volontaires pourront postuler à l’adresse casting@naftaldylan.com pour espérer incarner l’un des huit nouveaux personnages de la série. Pour cela, il leur suffit d’envoyer une vidéo de présentation de trente secondes. À la suite de cela, nous réaliserons une présélection et des auditions auront lieu au Rocher le 29 janvier, si la situation sanitaire le permet. Nous avons déjà reçu une dizaine de candidatures de personnes originaires de Mayotte, mais aussi de La Réunion et de métropole.
FI : Vous nous aviez confié au mois de juin que le scénario des dix épisodes de la première saison serait terminé d’ici la fin d’année 2021. L’objectif a-t-il été atteint ?
N. D. : Oui, l’écriture des épisodes est bel et bien terminée ! J’ai travaillé à la rédaction du scénario avec mon co-réalisateur, Mass Youssoufa. Celle-ci s’est étendue de mars à décembre 2021. Nous avons pris notre temps pour peaufiner ce scénario. Nous voulions quelque chose de cohérent, de prenant… Actuellement, nous travaillons sur les autorisations de tournage pour débuter celui-ci en mars prochain. L’organisation et la préparation nous prennent beaucoup de temps et nous espérons obtenir toutes les accréditations pour tourner les scènes à Mayotte, mais aussi à l’extérieur du territoire.
FI : Vous parlez d’autorisation, mais il semble aussi que vous étiez en attente de financements… Avez-vous pu obtenir les fonds que vous espériez ?
N. D. : Nous avons reçu le soutien financier de la préfecture de Mayotte ainsi que celui de l’office du tourisme de Petite-Terre que nous remercions, mais nous sommes toujours en pourparlers pour obtenir des aides supplémentaires. Notre budget actuel ne permet pas de financer l’intégralité des tournages… Nous souhaitons débuter le lancement du projet en espérant que nos autres négociations aboutissent.
FI : Vous parlez de négociations : celles avec le conseil départemental en font-elles partie ?
N. D. : En effet, pour le moment nous sommes en cours de discussion avec le conseil départemental et nous espérons bientôt trouver un accord ! Je comprends que tout cela soit nouveau pour eux et que cela puisse être difficile pour les partenaires, mais il est important à mon sens d’offrir aux Mahorais du divertissement et de leur donner la chance d’avoir leur propre production.
FI : Que retirez-vous de cette première année de travail sur le projet FBI Mayotte ?
N. D. : Je suis très heureux et très touché par l’engouement qu’il y a autour de cette série ! Notre équipe est très motivée, notre seul objectif est d’aller au bout de ce projet et de tout faire pour produire ces épisodes. Nous le faisons pour les Mahorais, pour Mayotte, pour répondre à la forte demande du public qui attend la suite de cette aventure.