L’association des Naturalistes s’inquiète pour le site du sud de l’île. Les membres de la structure ont découvert ces derniers jours la zone dans un état d’abandon avec du mobilier urbain dégradé et des détritus qui jonchent le sol.
« Le site de Saziley est-il encore protégé ? C’est ce qu’indiquent les panneaux sur le site, mais la réalité est différente », s’indignait hier, l’association de protection de l’environnement.
Dans cette zone considérée comme un réservoir de biodiversité pour sa forêt sèche, des terrains ont été illégalement défrichés et plantés de bananiers ou de manioc. Dans la « maison des gardes » de Saziley plus aucun vigile n’y travaille depuis maintenant deux ans. Les quelques équipements pour l’accueil du public (farés, bancs, tables) sont fortement dégradés. La « maison des gardes » pourtant sécurisée par des portes métalliques est vandalisée et parfois squattée pendant plusieurs jours. Le suivi nocturne des tortues n’est plus assuré sur ces plages de ponte très fréquentées ; du coup, les braconniers et chiens errants ont le champ libre.
Les naturalistes continuent néanmoins à assurer une fréquentation régulière du site (plus de
500 personnes en randonnées et bivouacs en 2014). Mais l’association déplore que ce site, « d’un incontestable intérêt écologique et touristique », soit laissé à l’abandon et livré à des pratiques illégales.
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