{xtypo_dropcap}P{/xtypo_dropcap}armi les priorités du Sdage, qui s’imposera à tous à partir du 1er janvier 2010, figure notamment la protection de la santé en protégeant l’eau, la lutte contre les pollutions, le partage de la ressource de l’eau entre les usagers ou encore la conservation, la restauration et l’entretien de la biodiversité. Ainsi, sur la période 2010-2015 le programme de mesures à prendre, les financements possibles et obtenus correspondent à 171 millions d’euros et seront consacrés en majorité à l’assainissement à hauteur de 100 millions d’euros.
“Pour arriver à respecter notre programme d’assainissement, il nous faut les moyens financiers et le foncier. L’annonce du Président Sarkozy sur la ZPG peut nous permettre d’envisager de construire des stations d’épuration dans ces zones”, a indiqué Fadul Ahmed Fadul, président du Comité de bassin de Mayotte. Celui-ci a également affirmé qu’il fallait continuer le travail et que l’adoption du Sdage n’était qu’une étape.
Le Comité de bassin de Mayotte avait invité à cette occasion des intervenants extérieurs, dont les présidents des Comités de bassin de chaque département d’Outremer. Serge Bafau, président du Comité de bassin de Guyane a ainsi annoncé que les comités de bassin ultramarins avaient l’intention de se rassembler dans une association. “Il nous faut être imaginatifs pour trouver des solutions spécifiques et adaptables à nos territoires. Les Comités de bassin ont des problématiques similaires : la hausse des cyclones, la vulnérabilité face au réchauffement climatique. Les échanges permettent d’enrichir la réflexion et d’envisager des partenariats pour anticiper les problèmes futurs”, a-t-il déclaré.
Celui-ci ainsi que ses homologues ultramarins ont souligné que la conformité aux directives européennes et à la loi française avait un coût et qu’il fallait compter sur la solidarité nationale et le partage d’expériences pour aboutir aux objectifs fixés par le Sdage. “En Guadeloupe, nous avons 7 stations d’épuration à construire. Si on ne le fait pas, cela a un coût pour la France. Plus on sera solidaire, plus on se fera entendre facilement à Paris”, a pour sa part affirmé Amélius Hernandez, président du Comité de bassin et du Syndicat des eaux de Guadeloupe.
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