Le Smiam vient de lancer une campagne de communication visant les utilisateurs des installations sportives et des écoles. "Malgré lesefforts de l'Etat, du Smiam, des communes et de la population, nous constatons des dégradations. Tout le monde est responsable, ce bien commun appartient à tout le monde et impose un minimum de respect" explique Issihaka Abdillah, président du Syndicat mixte d'aménagement de Mayotte. Celui-ci indique que si les associations ou les enseignants constatent qu'un individu dégrade les installations, elles doivent le sensibiliser sur le respect des installations.

"Remettre à neuf des toilettes bouchées ou un plateau coûte très cher (150.000 à 200.000 € pour un plateau). On ne peut pas réclamer des plateaux et des écoles et les laisser à l'abandon" souligne Issihaka Abdillah. Le président du Smiam affirme que désormais les usagers seront sensibilisés et associés à tout nouveau projet. Une campagne de communication est en cours pour sensibiliser tous les Mahorais et notamment les plus jeunes sur la nécessité de prendre soin des écoles et équipements sportifs. Le président du Smiam précise également que certaines installations sont bien gérées et le Smiam érigera en exemple les écoles et plateaux qui sont bien entretenus par les communes et leurs usagers. Enfin, Le président rappelle que l'entretien d'une installation ne coûte pas forcément beaucoup si on l'entretien régulièrement et si on signale rapidement les dysfonctionnements.