{xtypo_dropcap}J{/xtypo_dropcap}e tiens à faire savoir que les propos tenus dans des tracts et dans un papier de bas niveau accusant notre service d’escroquerie constituent une tentative désespérée de décrédibiliser la Dilce. C’est par respect de notre public et de nos partenaires et au nom de l’ensemble de notre équipe et des employés mis en cause dans ces écrits que je tiens à porter deux faits essentiels à la connaissance de notre public.
Premièrement, la salle de cinéma n’a jamais été fermée à cause de la régie, contrairement à ce qu’avance le dit papier. J’informe que le retard de livraison de films que nous connaissons depuis trois mois et qui perturbe la programmation de la salle de cinéma est dû uniquement à un problème budgétaire qui touche l’ensemble des services du conseil général en cette période de crise.
Face aux accusations d’établissement de faux billets relatifs au concert reggae du 15 août 2009, j’informe que deux modèles de contrat sont appliqués dans notre service :
– Le premier est celui qui rend le conseil général garant et bénéficiaire de la billetterie, auquel cas le conseil général règle un cachet au producteur. Il assure la régie des recettes par ses régisseurs attitrés. Les billets sont alors fabriqués à la demande du payeur. C’est le cas de l’ensemble des concerts du Fim 2009.
– Le deuxième cas de figure, concerne le concert final du 15 août. C’est un contrat qui associe la Dilce et un producteur. Le producteur est le seul responsable de la billetterie dans la mesure où celui-ci ne reçoit pas de cachet.
J’atteste que le contrat signé entre le producteur IOP Booking et l’organisateur, la Dilce, dans le cadre de l’organisation du concert de Black Uhuru du 15 août est de la nature du deuxième modèle évoqué et qu’il stipule dans l’article 4 : "Prix des places et billetterie. Le prix des places est fixé à 10 euros. Le producteur est responsable de l’établissement de la billetterie et en supporte le coût. Il est également responsable de la mise en en vente et de l’encaissement de la recette correspondante."
Ce qui signifie que la billetterie n’engageait que le producteur qui encaisse la totalité des entrées. J’atteste qu’il n’y a jamais eu de faux billets fabriqués par la Dilce dans le but d’encaisser le moindre centime lors de ce concert. J’affirme qu’une gestion régulière, légale et transparente est appliquée dans l’ensemble de nos opérations.
Je tiens à dénoncer les actes de diffamation qui sont menées à l’encontre de notre service à travers des tracts et des écrits malsains qui ne sont que la continuité d’une outrance acharnée dont l’équipe de la Dilce et sa direction sont victimes depuis le changement de direction en janvier 2008.
Et je tiens à dire que nous nous refusons de répondre à ces attaques. Car si nous nous laissons prendre dans ce piège ouvert, nous nous trouverons en train de nous entredéchirer de la manière la plus vile, annihilant toute chance de nous rapprocher les uns des autres, avec nos différences, nos oppositions, nos concordances pour penser ensemble, construire et assurer ensemble le développement de la culture à Mayotte.
Nous nous refusons d’agir de la même manière que les auteurs de ces insanités, manière si basse. Comment des gens instruits, qui s’enorgueillissent justement du fait d’être bien formés, investissent tous leurs efforts dans la calomnie et le dénigrement au lieu de s’évertuer à faire usage de leur savoir et de leurs écritures pour bâtir, pour proposer des projets intelligents, pour se dévouer avec autant de forces à des causes nobles pour notre île ?
Nous refusons de répondre à ces agressions et nous persévérons dans notre croyance au travail et au fait que tout homme de bon sens sait et n’oublie jamais qu’on écrit pour construire et qu’écrire doit toujours rester un acte d’intelligence, un acte constructif, un acte enceinte d’espoir, un acte de fécondation des zones d’intelligence pour enfanter un demain meilleur. Ecrire ne doit nullement être une volonté d’agression, de nuisance, de dénigrement et de diffamation.
J’encourage, plutôt, et cela vivement, mes collègues et les hommes et les femmes de ma génération à radier ces méthodes viles de leur cadre professionnel en sachant que la seule manière d’y arriver, c’est de défendre plutôt le temps des idées, le temps des projets, le temps du travail positif afin que nous contribuions ensemble à faire de nos administrations, des lieux de travail sains et constructifs, des lieux où se définissent les projets d’avenir, des lieux où les employés pourront être reconnus par leurs qualifications, par leurs compétences, des lieux nobles et respectés pour le respect de notre île et pour notre avenir.
Le directeur de la Dilce
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