{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}a finale débutera à 19h avec les prestations des artistes. Chacun interprètera trois morceaux. Maalesh se produira sur scène en attendant l'annonce des résultats.
Lauréat des "Tremplins musiques de Mayotte/Sacem" 2008, Jimmy, originaire de Chiconi (Mayotte), est le plus jeune des trois candidats. Jimmy manie talentueusement les instruments de musique traditionnelle. On le surnomme le "maître du gaboussi", l'objet auquel il s'adonne plus particulièrement. En 2007, l'étoile montante de la musique mahoraise sort "Sarera", son premier opus, sous le label Mila, deux ans après l'album de sa révélation, "Réyelewa" de Lathéral, dans lequel il a remarquablement participé. Accompagné de ses musiciens : Anli Ousseni et Ibrahima Amissi au chant, Ali Colo Assani au dzindze et Amada Hatim à la percussion, Jimmy interprètera ce vendredi soir "Soman Zamani", "Zahou Manigni" et "Mamoulava".
Guitariste, auteur, compositeur et interprète du Tampon (Réunion), Fabrice Legros est un connu de la scène musicale réunionnaise. "Dès le début de sa carrière Fabrice Legros évolue avec les groupes phares de La Réunion, notamment Baster, groupe avec lequel il participe à plusieurs tournées à la Réunion mais également en Europe". Il sort son premier album intitulé "Nénin" en 2008. Il sera sur scène ce vendredi soir aux côtés de Jérôme Calcine (percussion/voix) Jim Célestin (saxophone/voix) Olivier Babaz (basse/contrebasse) et Frédéric Payet (guitare/voix). Il interprètera "Kiki", "Trafik" et "Rev".
Natif d'Antananarivo (Madagascar), Mami Bastha est le plus âgé des trois finalistes. "Parolier hors pair, il est adepte du folksong, musique traditionnelle malgache et des "chansons à texte" ayant pour thèmes l'amour et le quotidien. Il fait connaître aussi le tandonaka, un genre de chanson traditionnelle villageoise de la région du Vakinankaratra (sa région natale) presque oublié depuis belle lurette et plus tard inconnu, mais réveillé par Mami Bastah d'une manière "modernisée" à l'aide des instruments actuels. "Mila Vonjy ny gasilahy", son premier disque, sort en 2007. "Miraondraona", "Fihavanana Maha-gasy" et "Tandonaka" sont les titres qu'il présentera ce soir.
Un prix qui promeut les écritures musicales de l'océan Indien
Fondé en 2006 par l'Action culturelle de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de Musique (Sacem), le Fonds pour la création musicale (FCM), l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et la ville de Saint-Denis de la Réunion, le Prix Musiques de l'OI a pour objectif de mettre en valeur la richesse et la diversité musicale de la dite zone. L'initiative est soutenue par CulturesFrance, le conseil général de Mayotte, le conseil régional de la Réunion et la société civile pour l'administration des droits des artistes et musiciens interprètes (Adami).
L'opération musicale est organisée en biennale. Les années impaires sont consacrées à la sélection du lauréat et les années paires au développement de celui-ci au travers de festivals. "Ses principaux objectifs sont de promouvoir les écritures musicales de l'océan Indien, de développer, pour le lauréat, une carrière à l'international et de diffuser ses œuvres", précisent les organisateurs.
La finale de la première édition du PMOI était organisée le 7 novembre 2007 à Saint-Denis de la Réunion. L'artiste comorien Maalesh a été désigné lauréat. En guise de récompense, ce dernier a effectué une tournée musicale en 2008 et sorti son CD "Yelela" sous le label Marabi Productions ; un album distribué par Harmonia Mundi. Maalesh est invité à honorer, ce vendredi 25 septembre, la finale de l'édition 2009 du PMOI.
La finale de la 3e édition à Mayotte en 2011
Le lauréat de l'édition 2009, annoncent les organisateurs, sera accueilli l'année prochaine par "les festivals partenaires" du PMOI : Sauti Za Busara de Zanzibar, Musiques Métisses d'Angoulême, Festival en Othe d'Aix en Othe, Festival Timitar d'Agadir, Francofolies de La Rochelle, Les Suds d'Arles, Sakifo de la Réunion, Babel Med Music et Fiesta des Suds de Marseille, Festival Angaredona d'Antananarivo (Madagascar) et le Festival Milatsika de Mayotte.
Le lauréat préparera cette tournée dans le cadre d'une résidence au Kabardock à la Réunion. Il sera encadré par un "coach scène". Pour les deux autres finalistes, une semaine de "coaching scène" leur sera offerte dans leur pays respectif. Pour les trois finalistes, l'OIF prend l'initiative de faire figurer un titre de leur répertoire sur la compilation "Francophonie 2010". Enfin, des DVD promotionnels seront émis suite à la captation de la soirée de la finale.
Terminons par une bonne nouvelle pour les artistes mahorais : la finale de la troisième édition du Prix Musiques de l'océan Indien, se déroulera à Mayotte en 2011, après la Réunion en 2007 et Madagascar cette année.
Rafik
Les membres du jury
- Président : Gérard Davoust
Président d’honneur de la Sacem
Président directeur général des Editions Raoul Breton
- Lilian Goldstein
Sacem
Division culturelle – Musiques actuelles
- François Chesnais
FCM – Fonds pour la création musicale
Directeur
- Chamsiddine Benali
Ville de Saint-Denis de la Réunion
Directeur du service du développement culturel
- Ali Assani
Conseil général de Mayotte
Conseiller général
- Bernard Payet
Conseil régional de la Réunion
Directeur des affaires culturelles et sportives
- Mireille Rivat
Adami
Administratrice
- Charles Maurin Poty
OMDA – Office Malagasy du droit d'auteur
Président
- Christian Mousset
Festival Musiques Métisses – Angoulême
Directeur artistique de Musiques Métisses, président de zone franche et vice-président du Conseil francophone de la chanson
- Marie-José Justamond
Festival Les Suds – Arles
Directrice artistique
- Bernard Aubert
Festival Fiesta des Suds – Marseille
Directeur
(Sous réserve de modification)
Mayotte Hebdo vise à contribuer au développement harmonieux de Mayotte en informant la population et en créant du lien social. Mayotte Hebdo valorise les acteurs locaux et les initiatives positives dans les domaines culturel, sportif, social et économique et donne la parole à toutes les sensibilités, permettant à chacun de s'exprimer et d'enrichir la compréhension collective. Cette philosophie constitue la raison d'être de Mayotte Hebdo.
