Une fois encore, les sages-femmes réclamaient une meilleure reconnaissance de leur profession, de leurs compétences et attributions. Elles demandent notamment que le cursus scolaire des étudiants s'inscrive dans un parcours universitaire "au même titre que les autres professions médicales". Après 5 années d'études, on ne reconnait à ces personnels indispensables qu'un niveau bac+3. Alors même que le nombre de leurs compétences s'accroit – à des tarifs bien plus bas que ceux des gynécologues pour des soins similaires -, la réforme Bachelot en discussion prévoit de faire passer les sages-femmes sous la coupe de la direction des soins infirmiers, qui sont des personnels paramédicaux et donc à un niveau de responsabilité très inférieur devant un tribunal, une aberration pour les syndicats de la profession. Un amendement à la loi Bachelot demandant l'intégration des études au cursus universitaire a été refusé à l'Assemblée nationale, le Sénat doit examiner ce projet à partir du 11 mai.
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