La France, principal donateur de l'île et ancienne puissance coloniale, a démenti vendredi avoir l'intention d'imiter les Etats-Unis et la Norvège en suspendant son aide. "Le changement de pouvoir qui s'est produit à Madagascar, il y a deux semaines, n'a pas provoqué l'interruption des programmes en cours entre la Grande Île et la France, cette dernière ne souhaitant pas pénaliser plus encore la population malgache", indique le secrétaire d'Etat à la Coopération et à la Francophonie, Alain Joyandet, dans un communiqué. Rajoelina a répondu à la communauté internationale que le peuple malgache savait ce qui était le mieux pour lui et avait sa propre opinion sur le développement du pays et la démocratie. Selon le calendrier prévu, une conférence nationale doit avoir lieu avant le 26 juin afin de confirmer le calendrier établi. Le nouveau code électoral doit être adopté en juillet, avant la tenue en septembre d'un référendum sur la réforme constitutionnelle.
Quelque 1.200 personnes ont pris part à la conférence de réconciliation, qui rassemblait partis politiques, syndicats, et dirigeants militaires et religieux. Le parti de l'ancien président Marc Ravalomanana, chassé du pouvoir sous la pression des partisans de Rajoelina, a boycotté l'événement. Réfugié au Swaziland, Ravalomanana a assuré qu'il rentrerait à Madagascar. Ses partisans ont organisé la semaine dernière une série de manifestations dans le centre de la capitale malgache, au cours desquelles 34 personnes ont été blessées.
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