{xtypo_dropcap}11{/xtypo_dropcap} mai 1958
L'assemblée territoriale des Comores vote une motion demandant le transfert de la capitale de Dzaoudzi à Moroni.
Au Congrès de Tsoundzou mené par Marcel Henry, Younoussa Bamana, Georges Nahouda, en réaction contre cette décision, la population mahoraise se prononce pour la rupture avec les Comores et en faveur de la départementalisation.
2 août 1966
Révolte des femmes guidées par Bouéni M'titi, Zaïna Méresse et Zéna M'déré, qui manifestent devant la résidence du conseil du gouvernement. Création du Mouvement populaire mahorais, les principaux leaders que sont Marcel Henry, Zéna M'déré, Ibrahim Bacar et Younoussa Bamana, prêtent serment de fidélité pour la vie à la cause séparatiste mahoraise et au maintien de l'île dans la République française.
22 décembre 1972
La chambre des députés des Comores exprime le vœu qu'une délégation du territoire étudie avec le gouvernement de la République française les conditions d'accession des Comores à l'indépendance "dans la coopération et l'amitié avec la France".
Mai 1973
Ouverture des pourparlers à Paris sur les modalités de l'accession des Comores à l'indépendance.
11 novembre 1973
Emprisonnement de Younoussa Bamana, représentant de Mayotte à la chambre des députés des Comores.
2 octobre 1974
Le MPM demande le droit à l'autodétermination de Mayotte.
14 novembre 1974
Le Parlement français adopte le projet de loi organisant le référendum, les résultats seront connus île par île.
22 décembre 1974
Référendum d'autodétermination des Comores, sur l'ensemble de Mohéli, Anjouan et Grande Comore, 94,94% se prononcent pour l'indépendance. A Mayotte, 65,3% se prononcent pour le maintien du territoire au sein de la République.
25 juin 1975
L'Assemblée nationale examine le projet de loi portant ratification des résultats du référendum. Ce projet doit être soumis au référendum avant la proclamation de l'indépendance et devra être adopté île par île.
6 juillet 1975
Proclamation unilatérale de l'indépendance des Comores par Ahmed Abdallah, les élus mahorais dénoncent une décision illégale.
3 août 1975
Ali Soihili renverse le président Ahmed Abdallah.
21 novembre 1975
La "marche rose" : Ali Soihili débarque à Mayotte avec une cinquantaine d'hommes non armés. La population mahoraise se rend massivement à l'aéroport pour empêcher l'atterrissage d'un 2e avion soupçonné d'amener un détachement armé.
8 février 1976
Consultation de la population mahoraise : 99,42% choisissent de demeurer au sein de la République française.
11 avril 1976
Deuxième consultation pour le maintien ou l'abandon du statut de Tom, environ 80% se prononcent pour l'abandon au profit du statut de Dom.
22 décembre 1979
Une loi réaffirme l’ancrage de Mayotte dans la République française en stipulant que "l'île de Mayotte fait partie de la République française et ne peut cesser d'y appartenir sans le consentement de sa population".
27 janvier 2000
L'Accord sur l'avenir de Mayotte est signé au nom de l'État par le Secrétaire d'État à l'Outremer avec le président du conseil général et les principaux partis politiques de l'île.
2 juillet 2000
Conformément aux engagements pris, la population de Mayotte est consultée et se prononce à 72,94% pour cet accord et devient Collectivité départementale, avec 10 ans pour se préparer.
29 mars 2009
Les Mahorais se prononcent à 95,2% des voix pour le statut de département d'Outremer.
(Avec Jana na Leo)
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