A Tahiti, les pêcheurs tentent de lutter mais à armes inégales, rapporte le site internet d'Europe 1. C’est comme "un gazon" qui étouffe le récif corallien. A Tahiti, les pêcheurs tentent désespérément de se débarrasser de "turbinaria ornata", une algue brune tropicale qu’ils arrachent pour tenter de sauver leur environnement et leurs zones de pêche. Présente depuis les années 1980 en Polynésie française, cette algue assombrit en effet encore un peu plus l’avenir des récifs coralliens.
Elle vient s’ajouter aux déchets agricoles et industriels, aux eaux usées ou encore aux travaux de terrassement qui sont autant de sources de pollution dans les lagons. Selon des observations internationales menées par les Initiatives françaises et internationales pour les récifs coralliens, 19% de ces écosystèmes dans le monde ont déjà disparu. 15% risquent de disparaître dans les dix ou vingt prochaines années et 20% de plus sont menacés de disparition d’ici quarante ans.
Or les récifs coralliens sont d’une richesse cruciale pour la planète. Ces écosystèmes abritent un tiers des espèces marines. Ils assurent surtout l’alimentation de 500 millions de personnes dans le monde. "Ils rendent d'autres services aux hommes, en protégeant les côtes contre les assauts de la mer, et en permettant le développement du tourisme", explique Bernard Salvat, un spécialiste des récifs coralliens.
Le Programme des Nations unies pour l'environnement estime lui que chaque kilomètre carré de récif corallien équivaut à des revenus annuels compris entre 80.000 et 500.000 euros environ.
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